Le futur télescope de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), Athena X-IFU, observera notre univers dès 2031.

Le projet Athena X-IFU est le fruit d’une collaboration internationale. Au total 13 pays y participent, on parle de consortium international. Le futur télescope de l’ESA prendra la relève des deux observatoires spatiaux déjà en fonction : XMM-Newton (ESA) et Chandra de la Nasa.  

Le télescope observera les phénomènes de l’univers chaud (car de nombreux gaz chauds composent notre univers) et énergétique, grâce à l’étude des rayons X. Des éléments qui permettront de comprendre la formation et l’évolution de l’univers mais aussi de percer le mystère des trous noirs.

La première photo d’un trou noir a été diffusée en avril 2019. Un trou noir est un corps céleste invisible. Pour le détecter, il faut observer l’effet qu’il exerce sur les objets célestes voisins. Le disque orange sur la photo montre la matière en orbite autour du trou noir. © The EHT collaboration

L’observatoire Athena débutera sa mission la veille de Noël, le 24 décembre 2031 ! Et oui, le projet est encore dans sa phase de développement.

X-IFU, un instrument révolutionnaire

Le projet Athena prévoit également l’envoi d’un satellite dans l’espace. Son rôle ? Collecter l’énergie des rayons X de l’univers pour ensuite les étudier. Ce satellite sera muni d’un spectromètre nommé X-IFU. Qu’est-ce-qu’un spectromètre ? C’est un appareil de mesure capable de décomposer un faisceau de lumière pour pouvoir l’étudier.

Deux scientifiques de l’IRAP posent deux sondes thermiques sur le prototype X-IFU © IRAP

Un tel appareil permettra aux scientifiques de déterminer avec précision la vitesse, la température et la composition chimique des gaz chauds.

De quoi donner aux scientifiques des informations pour mieux comprendre l’histoire et la structure de notre univers. Passionnant, non ?